Le dimanche, Radio Normandie émet en français pendant neuf heures : de 6h à 10h - 12h à 14h - 18h30 à 21h30 en anglais pendant dix heures : 10h à 12h - 14h à 18h30 - 21h30 à 1h
Les jours de la semaine, en français pendant quinze heures : de 6h à 11h30 - 12h à 16h30 - 18h à 23h en anglais pendant quatre heures : 11h30 à 12h - 16h30 à 18h - 23h à 1h
On Sundays, Radio Normandie broadcasts in French for nine hours: 6 to 10 a.m. - 12 p.m. to 2 p.m. - 6:30 p.m. to 9:30 p.m. in English for ten hours: 10 a.m. to 12 p.m. - 2 p.m. to 6.30 p.m. - 9.30 p.m. to 1 a.m.
Weekdays, in French for fifteen hours: 6 a.m. to 11:30 a.m. - 12 p.m. to 4:30 p.m. - 6 p.m. to 11 p.m. in English for four hours: 11:30 a.m. to 12 p.m. - 4:30 p.m. to 6 p.m. - 11 p.m. to 1 a.m.
17 avril 1934 : Début de Children’s corner (émissions enfantines anglaises) sur Radio Normandie
April 17, 1934: Beginning of Children's corner (English children's programs) on Radio Normandie
Chacun se reconnaîtra dans cette photo
!
Everyone will recognize themselves in this image!
En 1934, la jolie demeure fécampoise qui abrite l'émetteur de 20 kW de Radio Normandie jusqu'en 1938
1934, in this pretty house, there is the20 kWtransmitterof RadioNormandyuntil 1938
De nos jours, l'ancien "bâtiment des machines" est devenu un discret pavillon d'habitation sur les hauteurs de Fécamp
Todaythe old "powerhouse" has become a discreetresidentialhouse onthe hills ofFecamp
En haut de la Sente de la Fromagerie, cet élégant chalet masqué par les arbres, a servi de "salle des machines" de 1933 à 1938. At the top of the Sente de la Fromagerie, this elegant chalet hidden by the trees served as the "engine room" (transmitter) from 1933 to 1938.
Le pylône Est s'élevait à quelques mètres près, à la place de ce bouquet d'arbres The east pylon was to rise a few meters near, in place of this clump of trees
L'autre pylône à l'Ouest. Le pylône Est se trouve derrière le photographe The other west pylon. The east pylon is behind the photographer
La photo est prise depuis l'endroit où s'élevait le pylône Ouest. Par delà l'horizon, c'est l'Angleterre ! The photo is taken from where the West Pylon stood. Beyond the horizon, this is England!
Une rue adjacente avec une bien maigre référence au passé glorieux du quartier An adjacent street with a meager reference to the glorious neighborhood's past
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> Pour apercevoir quelques vues de l'émetteur fécampois, RV au § 1935
La station innove dans de nombreux domaines. C'est elle qui lance le "concert des auditeurs" au cours duquel sont diffusées des chansons choisies par les auditeurs eux-mêmes, à l'intention de leurs parents ou amis : "de la part de... à l'intention de... vous allez entendre..." C'est elle encore qui lance l'émission "Oncle Roland et Tante Francine" ; ce sont de véritables amis qui pénètrent alors dans chaque foyer pour leur parler des menus faits de la vie quotidienne. L'idée sera reprise plus tard sur les antennes nationales avec "Sur le banc" de Raymond Souplex et Jeanne Sourza, ou la "Famille Duraton" avec Ded Rysel et Jean Carmet. Radio Normandie sort du studio et va vers le public.
Le 20/7/34 elle s'installe sur la scène du Grand Théâtre du Havre. Les auditeurs peuvent enfin mettre un visage sur les voix qui leur sont chères. En 1935, le radio-crochet avec Saint-Granier où les chanteurs amateurs venaient tenter leur chance est repris par Radio Normandie avec un énorme succès.
The station is innovating in many areas. It is she who launches the "concert of listeners" during which are played songs chosen by the listeners themselves, for their parents or friends: "from ... for ... you will hear ... "She is again the one who launches the program" Oncle Roland and Aunt Francine "; they are real friends who then enter every home to talk to them about the little facts of everyday life. The idea will be taken up later on the national antennas with "On the bench" by Raymond Souplex and Jeanne Sourza, or the "Duraton Family" with Ded Rysel and Jean Carmet (famous French actors). Radio Normandie leaves the studio and goes to the audience.
On 7/20/34 she moved onto the stage of the Grand Théâtre du Havre. Listeners can finally put a face to the voices they hold dear. In 1935, the radio hook with announcer Saint-Granier where amateur singers came to try their luck was taken over by Radio Normandie with enormous success.
Le Grand Théâtre du Havre
22 septembre 1934 : inauguration de la "Maison de la Radio" à Fécamp September 22, 1934: inauguration of the "Maison de la Radio" in Fécamp
French programmes English programmes
Un quartier plein de symboles et de... fantômes ! En face dans les mansardes, les studios anglais ; à droite la porte bleue marque l'entrée des studios français
A neighborhood full of symbols and... ghosts! Opposite in the attics, the English studios; on the right the blue door marks the entrance to the French studios
Non loin du Palais Bénédictine, la "Maison de la Radio" inaugurée le 22 septembre 1934, au coin de la rue Georges Cuvier et rue de Boulogne à Fécamp où étaient réalisées les émissions en français. Triste anecdote, le 11 janvier 1940, cette maison est devenue la "Kommandantur" durant l'occupation de l'armée nazie. Quel a été le sort des archives (disques, enregistrements) de Radio Normandie dans cette maison ?
Not far from the Palais Bénédictine, the "Maison de la Radio" inaugurated on September 22, 1934, at the corner of Georges Cuvier Street and Boulogne Street in Fecamp where the French programs were produced. Sadly, on 11 January 1940, this house became the "Kommandantur" during the occupation by the Nazy army. What happened to the Radio Normandie archives (records, recordings) in this house?
La "Maison de la
Radio" de nos jours à Fécamp (programmes français)
The "House of the Radio" today in Fécamp (French Programs)
En face rue Georges Cuvier, l'annexe de la "Maison de la Radio" : les studios anglais de "Radio Normandy" et le camion s'apprête à partir pour des retransmissions extérieures Opposite,the Annex to the"House of the Radio": the Englishstudios"RadioNormandy" and the truckready for externalbroadcasts
Mystère : le camion a disparu. Quelqu'un sait-il ce qu'il est advenu de ce camion ? Mystery: The truck has disappeared. Does anyone know what happened to this truck ?
Extrait des Lettres de David Newman (Ian Newman, présentateur sur Radio Normandy) :
"Nos studios se trouvaient en effet rue Georges Cuvier, presque en face de la rue de Boulogne. Dans le site de Radio Normandie, vous verrez deux photos du local, l'une avec une camionnette devant et en dessous, une vue sans la camionnette : cette dernière photo montre une partie du bâtiment qui est moderne avec trois fenêtres et rideaux. Mais l'entrée est d'origine. Il y a une autre photo avec deux dames qui regardent en haut (pour voir où nous travaillions à l'époque?). La porte d'entrée ne semble pas avoir changé."
Extract from Letters from David Newman (Ian Newman, announcer on Radio Normandy):
"Our studios were indeed on rue Georges Cuvier, almost opposite rue de Boulogne. In the Radio Normandie website, you will see two photos of the room, the one with a van in front and below, a view without the van: this last photo shows a part of the building which is modern with three windows and curtains. But the entrance is original. There is another photo with two ladies looking up (to see where we were working at the time?) The front door doesn't seem to have changed. "
Un dernier coup d'œil vers les anciens studios anglais / One last look at the English old studios
Le premier studio dans la salle du radio club. A droite la cabine de gravure des disques
The first studio in the radio club room. On the right, the record-engraving booth
L'ancêtre du magnétophone, un enregistreur-graveur de disque acétate (années 30-40), pas le droit à l'erreur, sinon il fallait recommencer l'enregistrement dès le début !
The ancestor of the tape recorder, an acetate disc recorder-writer (1930s-40s), no room for error, otherwise we had to start recording again from the beginning!
Les lecteurs optiques du "Ruban sonore" | "Sound ribbon" optical players
Les lecteurs optiques du "Ruban sonore" (similaires aux projecteurs du cinéma parlant), ancêtres des magnétophones, étaient utilisés pour les émissions enregistrées anglaises notamment. L'enregistrement était effectué à Londres sur film 35 mm (seule la partie son était utilisée) en papier noir opaque d'acétate de cellulose défilant à vitesse constante. La gravure optique était réalisée électro-mécaniquement avec une pointe de diamant.
"Sound ribbon" optical players (similar to talking film projectors), the ancestors of tape recorders, were used mainly for recorded English programmes. Recording took place in London on 35mm film (only the sound part was used) on opaque black cellulose acetate paper at a constant speed. The optical engraving was done electro-mechanically with a diamond point.
Ci-dessous, un projecteur sonore optique "Western Electric" en 1931 - film 35 mm Below is a "Western Electric" optical sound projector in 1931 - 35mm film
Les stations de l'IBC se sont intéressées très tôt par l'utilisation du film optique comme support d'enregistrement et de lecture, pour des raisons de durabilité et de qualité. Le transport de programmes enregistrés sur disques depuis les studios de Londres jusqu'aux sites de diffusion continentaux (Fécamp, Paris, Luxembourg) comportait des risques évidents. L’évolution du disque vers le procédé Philips-Miller s'est faite par le biais de l'enregistrement sonore sur film optique standard.
Le célèbre Bob Danvers-Walker était chargé de la mise en place des nombreuses stations IBC, dont Radio Normandie, et se souvient de l'installation des projecteurs de lecture dans les studios à Fécamp : Nous avions deux projecteurs Western Electric 35mm comme on en trouve dans la salle de projection d'un cinéma. Les programmes étaient enregistrés en utilisant uniquement la bande sonore : L'heure des Horlicks, l'heure des bas Ballito, le programme Ovaltine, les grands sponsors faisaient mettre leurs programmes sur film. Ceux-ci étaient envoyés d'Angleterre, et nous n'étions pas seulement présentateurs, nous étions aussi techniciens - nous faisions tout ! Le système était aussi utilisé par le personnel français de la station.
En décembre 1933, Wireless World titrait "Enregistrement de films à Fécamp" : Radio Normandie (Fécamp) diffuse désormais des concerts enregistrés sur film. L'équipement d'enregistrement est monté sur un camion spécial qui fait le tour des principales villes, telles le Havre, Rouen et Dieppe, pour enregistrer les concerts que la station diffusera ensuite. Il est précisé que ce système est conçu pour économiser le coût et les délai d’obtention des lignes téléphoniques. Plomley confirme l'utilisation de films 35mm par les radios françaises et britanniques.
Quelques programmes étaient enregistrés sur la bande sonore d'un film 35mm ordinaire, et étaient transmis à partir d'une paire de lecteurs qui se tenaient dans l'atelier. [cf photo ci-dessus] Parfois, des techniciens français venaient les utiliser. À l'époque, la pellicule utilisée était du nitrate, qui n'était pas seulement inflammable mais pratiquement explosif. Aucune règle de sécurité n'était observée. Il n'était pas rare de voir quelqu'un rembobiner une bobine avec une cigarette allumée entre les lèvres. Un système optique similaire est ensuite installé à Radio Luxembourg - légèrement modifié à partir du prototype de Radio Normandie - au printemps 1934, sous la supervision d'une filiale du groupe britannique Gaumont.
The Sunday Referee, propriété du groupe qui dirigeait également Gaumont British Pictures et qui, pendant un temps, avait cherché à dominer la radio commerciale de langue anglaise, a fourni la technologie qui permettait d'enregistrer optiquement les programmes à partir de la bande sonore du film. Nichol souligne l'effet que la qualité du film avait sur les moniteurs. Le 17 août 1934, peu après 19 heures, les moniteurs (contrôleurs) de la station d’écoute de la BBC à Tatsfield entendent
Christopher Stone (1)
présenter "en direct" (soi disant), un récital du ténor Ronald Frankau. La qualité est suffisamment bonne pour donner l'impression que le chant - en plus de l'annonce - est effectivement "en direct". On se renseigne auprès de la Poste pour savoir si une ligne fixe a été accordée à Radio Luxembourg (ce qui était strictement interdit - ndw). On découvre alors que Frankau était sur la scène du Prince of Wales Theatre à Londres, et qu'aucune ligne fixe n'avait été accordée par le G.P.O. (General Post Office) On en déduisit que le concert de Frankau avait été enregistré sur film de la même manière que les nombreux programmes de Radio Normandie depuis 1932.
Le regretté Stephen Williams, interviewé peu avant sa mort en novembre 1994, était chef speaker sur Luxembourg et se souvenait du fonctionnement du système : Ils n'aimaient pas le système Blattnerphone, car il était trop lourd, trop grand, trop encombrant... alors nous avons opté pour le film sonore ordinaire. Nous avons installé deux systèmes de British Acoustics Ltd. qui fonctionnaient avec un film de 35 mm coupé en deux dans le sens de la longueur, de sorte qu'il passait dans les têtes de lecture sur la seule ligne restante de trous de pignon. Cela permettait d'obtenir une demi-heure complète sans aucun changement et c’était facilement transportable. Le premier programme enregistré de cette manière mettait en vedette Carroll Gibbons, Olive Groves et Paul England. Williams se souvient que le système a été remplacé par le procédé Philips-Miller vers 1936. Il est certain que le système P-M était bien établi à la radio commerciale en 1937, lorsque J. Walter Thompson Organisation ouvrit un nouveau studio, prétendant être "le seul de son genre" en Europe à Bush House, Aldwych, Londres. Ce système a l'avantage de permettre la lecture instantanée de l'enregistrement et, lors de la démonstration d'ouverture, Foster Richmond, le chanteur bien connu, a enregistré un morceau qui a été reproduit aussitôt par les haut-parleurs du studio, avant même qu'il ait eu le temps de s'asseoir.
The use of optical film in radio
The IBC stations had taken an early interest in the use of optical film as a recording/playback medium, for reasons of durability as well as quality. The transporting of recorded programmes on discs from London studios to Continental broadcast sites brought with it obvious hazards. The progression from disc to Philips-Miller here came via the use of standard optical film sound recording.
The well known broadcaster Bob Danvers-Walker was in charge of setting up many of the IBC stations, including Radio Normandy, and remembered the installation of play-back projectors at the station's studios in Fecamp: We had two Western Electric 35mm projectors as you would find in the projection room of a cinema. Programmes would be recorded using just the soundtrack: The Horlicks Hour, The Ballito Stockings Hour, The Ovaltine Programme, the major sponsors would have their programmes put onto this film. These were sent over from England, and we were not only the announcers, we were the engineers as well - we did everything! The system was also used by the French staff at the station.
In December 1933, Wireless World carried the headline "Film Recording at Fecamp": Radio Normandy (Fécamp) is now broadcasting concerts recorded on film. The recording equipment has been mounted on a special lorry which tours the principal towns, such as Havre, Rouen, and Dieppe, to 'collect' concerts which the station will subsequently broadcast. It is stated that the scheme is designed to save land line costs and delays. Plomley confirms the use of 35mm film by both French and British broadcasters.
A few of the programmes were recorded on the soundtrack of ordinary 35mm film, and were transmitted from a pair of soundheads which stood in the workshop. [See photograph] Sometimes French technicians would arrive to use them. In those days the film used was nitrate stock, which was not merely inflammable but virtually explosive, but no safety regulations were observed. It was not unknown for someone to be seen winding back a reel with a lighted cigarette between his lips. A similar optical system was later installed at Radio Luxembourg - slightly modified from the Radio Normandy prototype - in the Spring of 1934, supervised by a subsidiary of the Gaumont British Group.
The Sunday Referee, owned by the group which also ran Gaumont British Pictures and for a time had sought to dominate English Language commercial radio provided the technology which allowed programmes to be recorded optically of film sound track. 59 Nichol cites the effect the quality of film had on monitors. Just after 7.00pm on 17 August 1934, BBC monitors at the BBC station at Tatsfield heard Christopher Stone
(1) introduce ‘live’, a recital by the tenor Ronald Frankau. The quality of what followed was good enough to give the impression that the singing - in addition to the announcement - was indeed 'live'. Enquiries were made to the Post office to ascertain if a landline had been granted to Radio Luxembourg. It was then discovered that Frankau had been on stage at the Prince of Wales Theatre in London, and no landline had been granted by the G.P.O. It was thus that "the Frankau concert was eventually deduced to have been recorded on film in the same way as many of the Radio Normandy programmes had been since 1932.
The late Stephen Williams, interviewed shortly before his death in November 1994, was chief announcer on Luxembourg and remembered the system operating: They didn't like the Blattnerphone system, as it was too heavy, too big, too cumbersome... so we went in for ordinary sound film... What we did was install two systems by British Acoustics Ltd. which operated on 35mm film cut in half lengthways so that it fed through the sound-heads on the single remaining line of sprocket-holes. That gave you a complete half-hour without any change at all and was easily transportable. The first programme to be recorded in this way featured Carroll Gibbons, Olive Groves and Paul England. Williams remembered the system as being superceded by the Philips-Miller process in about 1936. Certainly the P-M system was well established in Commercial radio by 1937 when the J. Walter Thompson Organisation opened a new studio, claiming it to be "the only one of its kind in Europe" at Bush House, Aldwych, London. This system has the advantage that the record may be played back instantly, and at the opening demonstration Foster Richmond, the well-known singer, recorded an item which was reproduced through the loud speakers in the studio almost before he had time to sit down.
(from "Crossing The Ether" - Sean Street 2005 - pages 129-130)
(1) A propos de Christopher Stone
Christopher Stone a été le premier disc-jockey du Royaume-Uni. Il a lui-même proposé à la BBC l'idée d'un programme de disques, idée que la BBC a d'abord rejetée. Stone réussit cependant à les convaincre et, le 7 juillet 1927, il commença à diffuser des disques à l'antenne. Son style décontracté et conversationnel était exceptionnel à une époque où la plupart des présentations de la BBC étaient extrêmement formelles, et ses programmes sont devenus très populaires en conséquence. Il porte un smoking et une cravate lors de ses présentations et devient rédacteur en chef de The Gramophone à Londres.
(1) About Christopher Stone
Christopher Stone, was the first disc jockey in the United Kingdom. Stone approached the BBC himself with the idea for a record programme, which the corporation initially dismissed. Stone managed to convince them though and on 7 July 1927 he started playing records on air.
His relaxed, conversational style was exceptional at a time when most of the BBC's presentation was extremely formal, and his programmes became highly popular as a result.
He wore a dinner jacket and tie when he presented. He became the London editor of The Gramophone.
Commentaire : il est dommage qu'aucun magazine équivalent en France de cette époque ne nous ait donné autant d'informations sur les animateurs français et le contenu des programmes français de RADIO NORMANDIE comme l'a fait l'hebdomadaire "Radio Pictorial" de son côté pour les auditeurs britanniques. (Ndw)
Le studio "gris" et ses 6 platines. Le programme anglais (15 mn) était pré-enregistré sur plusieurs disques à diffuser dans un ordre précis. Chacun durait 3 minutes. Remarquez le micro pour les annonces inter-programmes
Au fond à gauche, est-ce un récepteur de contrôle avec son cadre d'antenne et ses batteries en dessous ?
The "grey" studio and its 6 turntables. The English programme (15 mn) was pre-recorded on several discs to be played in a precise order. Each was only 3 minutes long. Note the microphone for inter-programme announcements
In the background on the left, is it a control receiver with its antenna frame and batteries underneath ?
Les programmes de Radio Normandie étaient très variés et s'adressaient à toute la famille, des jeunes enfants aux grands-parents. A cette époque, les quotidiens publiaient les émissions des stations françaises. On y relève plusieurs bulletins d'information, des revues de presse, des causeries. Au niveau musical, le choix est varié entre musique classique et variété. Celle-ci est diffusée en direct, avec la présence d’orchestre dans le studio, comme celui de la Maison de la Radio (studio bleu) ou par l’utilisation de disques 78 tours. Le lecteur curieux s’est peut-être interrogé sur la présence de six platines sur la console du studio. Les disques rangés dans la discothèque de Radio Normandie était tous stockés en double. L’annonceur, terme usité à l'époque pour parler de l’animateur, positionnait pour un disque donné, la face A sur un plateau et la face B sur un autre. Cette méthode évitait "les silences" sur l’antenne dans l’enchaînement des morceaux. Les six platines permettaient de disposer de trois disques complets. Il faut rappeler ici que le temps d’enregistrement d’un 78 tours de 25 cm, taille la plus répandue, est de trois minutes environ et celui d’un 30 cm de cinq minutes environ. De plus, il n'y avait qu’un seul titre (ou un morceau d'émission) par face.
Source :
https://www.calameo.com/read/004455249f5a4d8d3f007 NB : pour les émissions anglaises, les disques 78 tours contenaient les programmes enregistrés à Londres au siège de l'IBC, deux semaines à l'avance, qu'il fallait strictement passer dans l'ordre pré-établi.
Radio Normandie's programs were very varied and aimed at the whole family, from young children to grandparents. At that time, the dailies published programs from French stations. There are several newsletters, press reviews, talks. Musically, the choice is varied between classical music and variety. It is broadcast live, with the presence of an orchestra in the studio, like that of the Maison de la Radio (blue studio) or by the use of 78 rpm records. The curious reader may have wondered about the presence of six decks on the studio console. The discs stored in the Radio Normandie discotheque were all stored in duplicate. The announcer, a term used at the time to refer to the host, positioned for a given disc, side A on one platter and side B on another. This method avoided "silences" on the antenna in the chaining of songs. The six decks made it possible to have three complete discs. It should be remembered here that the recording time of a 25 cm 78 rpm, the most common size, is about three minutes and that of a 30 cm is about five minutes. Also, there was only one title (or one show track) per side.
NB: for the English broadcasts, the 78 rpm records contained the programs recorded in London at the headquarters of the IBC two weeks in advance, which had to be played strictly in the pre-established order.
Le studio "rouge". (A quoi pouvaient servir ces deux carillons ?)
TThe “red” studio. (What was the role of these two chimes?)
Le studio "bleu". Remarquez la taille du micro ! Et svp défense de fumer !
The"blue"studio.Notice thesize of themicrophone ! And please No smoking !
24 septembre 1934
"Tout d'abord introduits dans le premier studio, les visiteurs peuvent admirer la savante combinaison de la table de distribution, au centre de laquelle le speaker de service ayant à portée de la main toutes les commandes nécessaires, assure l'émission suivant le programme arrêté à l'avance. C'est lui qui fait passer ainsi de l'auditorium aux machines et appareils d'émission situés sur la falaise, la parole, le chant, l'information ou la musique enregistrée que l'antenne diffusera enfin à des milliers de kilomètres."
(Journal de Fécamp 24/09/34)
"First introduced to the first studio, visitors can admire the skilful combination of the distribution table, in the center of which the service announcer, having all the necessary controls within easy reach, ensures the broadcast according to the program stopped in advance. It is he who thus passes from the auditorium to the machines and transmitting devices located on the cliff, the word, the song, the information or the recorded music that the antenna will finally broadcast to thousands of kilometers".
(Journal de Fecamp 24/09/34)
Emission en français
Le chanteur fantaisiste Max Regor, vedette dans les années 30 - photo dédicacée
Max Régor se classe dans la rubrique chanteur fantaisiste, il a beaucoup fréquenté les music-halls.
Fanciful singer Max Regor's star in the 1930s - autographed photo
Visite de l'association des auditeurs de Caen le 6 et 7 octobre 1934, au pied du grand escalier de la Bénédictine de Fécamp. Au centre on reconnaît M. Le Grand, un porte-documents sous le bras.
Visit of the Association of Auditors of Caen in 1934, at the foot of the grand staircase of the Bénédictine de Fécamp. In the center we recognize Mr. Le Grand, a briefcase under his arm.
Bob Danvers Walker
annonceur britannique
- British announcer from 1933 to 1936
raconte ses débuts à Fécamp
- tells of his beginnings in Fécamp
Le studio en tant que tel - c'était un grenier à foin au-dessus d’une écurie avec un toit en pente, les murs rembourrés avec des vieux tapis pour atténuer le son. Nous étions juste sous le clocher de la Bénédictine, qui était un bâtiment très orné. En bas, où se trouvaient le carrosse et les chevaux, les Français ont aménagé un bureau pour leurs petites dactylos, secrétaires, etc. Et au milieu de cet étage, il y avait un de ces vieux poêles blackjack, une chose en fonte avec
une cheminée qui montait au centre du toit, et de temps en temps ils déchargeaient du charbon dans cette chose - il n’y avait pas d'insonorisation donc chaque fois que nous devions ouvrir le micro, pour arrêter le cliquetis des machines à écrire et aussi leur chargement de charbon... il fallait ouvrir la porte et crier "Silence si vous plait !" Et puis nous ouvrions le microphone, faisions nos annonces, en particulier lorsque la publicité la plus importante se terminait, mettions un disque de phonographe, puis disions "Merci" et ils recommençaient à marteler leurs machines à écrire, ou entasser les braises sur le feu...
Le succès de ces choses a été fantastique. Le sud de l'Angleterre était notre terrain de prédilection. C'était à l'époque où les gens avaient l'habitude de – ce qu'on appelait – « parcourir les ondes ». Il s'agissait de tourner les vieux boutons de leur poste et de capter des stations de tout le continent. Plus l'appareil était performant, plus la portée était grande, ainsi lorsqu'ils entendaient ces programmes en anglais, en particulier à des moments où la BBC n'était pas en service, ils les écoutaient comme des fous. Parce que nous diffusions le genre de choses que BBC Radio 1 maintenant - et les radios commerciales locales - diffusent aujourd’hui, toute la musique pop du début à la fin de l'époque actuelle, mais elle s'est développée et en un rien de temps, depuis les premiers jours, et est devenue littéralement un empire. En fin de compte, pendant les neuf années que j'ai passées là-bas jusqu'à ce que la guerre l’anéantisse, j'ai été responsable de l'installation et de la mise en place de programmes de radio commerciale dans 9 stations différentes.
En dehors de Fécamp, il y avait Toulouse – on m’a envoyé dans le sud de la France – il y avait le Poste Parisien à Paris, il y avait Radio Lyon. Puis le circuit espagnol s'est ouvert, avec, c'était quoi ? 1933/34 ? Avant la guerre civile espagnole, parce que j'étais là deux révolutions avant ! À Madrid. Et c'était un moment de “poil à gratter” que je veux bien vous le dire. Donc, il y avait Radio Madrid, Saint-Sébastien, Valence et Barcelone. Être responsable de tout cela n’était pas une mince affaire, et au moment où la guerre a éclaté, le réseau de radios commerciales était extrêmement important. A cette époque, nous étions entrés dans le domaine des programmes enregistrés. C'est à ce moment-là que la société a créé sa filiale, The Universal Programs Corporation, et j'ai été amené à m’engager dans la présentation de ces productions plus élaborées. Elles étaient enregistrées sur des disques de gramophone – des acétates, des disques incassables – et aussi – oh oui, sur pellicule film 35 mm. Car nous avions installé à Radio Normandie des têtes de son Western Electric – deux projecteurs de cinéma, comme on en trouve dans la salle de projection d'un cinéma. De grandes choses énormes ! Parce que la bande son était la seule partie du film 35 mm utilisée – juste la bande son. Et donc les programmes étaient enregistrés. C'était "Horlicks Hour", "The Ovaltineys", "The Ballito Stockings Programme" et beaucoup de sponsors importants nous envoyaient leurs programmes sur film. Nous n'étions pas seulement les annonceurs, mais aussi les techniciens, les concepteurs de programmes, nous devions faire le travail de bureau, nous devions tout faire ! C'était travailler - manger - dormir, travailler - manger - dormir, c'était notre emploi du temps. Beaucoup de présentateurs qui étaient venus là-bas en pensant qu'ils n'allaient être que des présentateurs, n’imaginaient pas cette vie. Certains ont abandonné et on les renvoyait en Angleterre par bateaux entiers !
The studio as such – it was a hayloft over a stable, sloping roof, the walls padded with an old carpet or sections of carpet to dampen the sound. We were right beneath the bell tower of the Benedictine structure, which was a most ornate building. Down below where the coach and horses used to be was now converted by the French people into an office for their little typists, secretaries and so on. And in the middle of that floor they had one of those old blackjack stoves, a cast iron thing with a chimney going up through the centre of the roof, and every once in a while they would off-load coal into this thing – there was no sound proofing as such, so whenever we opened the microphone to stop the clatter of typewriters and also their loading of coal... we would have to open the door and call down and say "Silence si vous plait !" And then we would open the microphone, make our announcements, particularly when the all-important commercial was going over, finish this, put on a gramophone record and then say "Merci" and they would hammer away at their typewriters, or heap the coals on the fire...
The success of these things was fantastic. The South of England was our stamping ground. That was when people used to – what was called – "search the ether". This was twiddle the old knobs of their set, and pick up stations from all over the Continent. The better the set, the further they could range) so that when they heard these English programmes, particularly at times when the BBC was not on the air, they would tune in to these things like crazy. Because we were putting out the kind of things that Radio A now – and local Commercial Radio – now puts out, all the pop music from beginning to end of the present times, but it did expand and in no time at all, from those earliest beginnings it grew into literally an empire. Now ultimately, during the nine years that I was there until the war killed it, I was responsible for installing and establishing commercial radio programmes from 9 different stations.
Well now apart from Fecamp, there was Toulouse – they sent me down to the south of France – there was Poste Parisien in Paris, there was Radio Lyons. Then the Spanish circuit opened up, with, what was it? 1933/34? Before the Spanish Civil War, because I was there two revolutions before it! In Madrid. And that was a hairy-chested moment I don't mind telling you. So there was Radio Madrid, San Sebastian, Valencia and Barcelona. Being responsible for all those was quite a thing, and by the time the war happened – "when war broke out" – the commercial radio network was an intensely important one. And we had by that time entered into the field of recorded programmes. That was when the company formed its subsidiary, The Universal Programmes Corporation, and ultimately I was brought over then to engage in the presentation of these more elaborate productions. They were first of all on gramophone records – acetates, non-breakable records – and also – oh yes, film! 35 mm film. Because we had installed in Radio Normandy Western Electric sound heads – two cinema projectors, just as you'd find in the projection room of a cinema. Enormous great things! Because the soundtrack on there was the only part of the 35mm film used – just the soundtrack. And so programmes would be recorded, and it was "Horlicks Hour", "The Ovaltineys", "The Ballito Stockings Programme" and many of the major sponsors would have their programmes put on to this film. And so these things would be sent over. Well we had then to become – because we were not only just the announcers, we were also the engineers, we were also the programme designers, we had to do the office work, we had to do everything! It was work - eat - sleep, work - eat - sleep, that was the pattern of our thing, and the loss of announcers who had come over there thinking they were only going to be announcers, they saw no .,oy in life at all, and they used I fall by the wayside, we used to send them back in shiploads!
Dans le studio de Fécamp, Bob Danvers Walker en compagnie de sa femme Vera Nita White et de leur fils Michael
Doit-on privilégier l'élitisme ou la légèreté à la radio ?
Dans les années 30, Radio Normandie et Radio Luxembourg rompent avec les normes de qualité (trop contraignantes)
Les normes de qualité élaborées par l'Union internationale de radio-télévision (UIR) sont quelque peu controversées, même si l'organisation représente la majorité des organismes de radiodiffusion en Europe. Les émissions de stations commerciales comme Radio Normandie et Radio Luxembourg vont à l'encontre de l'idée que l'UIR se fait des genres musicaux de "haute qualité".
Radio Normandie et Radio Luxembourg sont des stations de radiodiffusion privées financées par la publicité. Elles visaient spécifiquement les pays situés au-delà de leurs frontières, en particulier la Grande-Bretagne, en tant que clientèle. Elles obtenaient des revenus en vendant du temps d'antenne pour de la publicité ou des programmes sponsorisés. En attirant plus d'auditeurs, elles pouvaient plus facilement attirer l'attention des annonceurs et des sponsors. Par conséquent, elles diffusent davantage de musique de divertissement populaire, comme le jazz, l'opérette et la "musique légère". Ces choix musicaux contrastaient fortement avec le type de musique que la communauté de l'UIR (stations d'États : BBC, PTT...) choisissait comme expression ultime de la musique de haute culture.
Pendant l'entre-deux-guerres, Radio Normandie et Radio Luxembourg sont très populaires. Elles répondent à la demande de nombreux auditeurs qui souhaitent entendre des programmes accessibles et relaxants.
In the 30ies, Radio Normandie and Luxembourg breaks with quality standards
The quality standards designed by the International Broadcasting Union were somewhat controversial, even though the organization represented the majority of broadcasting organizations in Europe. Broadcasts from commercial stations like Radio Normandy and Radio Luxembourg went against the IBU's idea of which musical genres were “high quality.”
Radio Normandy and Radio Luxembourg were private broadcasting stations that were financed by the radio industry. They specifically targeted countries beyond their borders, particularly Britain, as their customer base. They obtained revenue by selling air time for advertising or from sponsored programs. By attracting more listeners, they could more easily draw the attention of advertisers and sponsors. Consequently, they broadcast more popular entertainment music, such as jazz, operetta, and "light music." These musical choices contrasted sharply with the kind of music the IBU community chose as the ultimate expression of high-culture music.
During the interwar years, Radio Normandy and Radio Luxembourg were immensely popular. They met a demand from many listeners for accessible, relaxing programs.
1934
Des émissions
(clandestines)
destinées à RADIO NORMANDIE
enregistrées depuis les studios de la BBC à Londres ?
Extrait de notre page "Témoignages",
le 7/06/2025,
nous avons reçu un message de Jeff
:
Objet :nouvelles informations
J'ai effectué des recherches sur des émissions diffusées clandestinement depuis les studios de la BBC avant la guerre, sans son autorisation. J'ai commencé à travailler à la BBC en 1969 et j'ai trouvé des documents à ce sujet.
Radio Normandie n'a pas fait l'objet de mes recherches, mais
j'ai trouvé des informations qui pourraient vous intéresser.
Electra
House
J'ai enquêté sur l'utilisation secrète des installations de la BBC avant la guerre,
à l'insu et sans l'autorisation de sa direction. Vers 1934, le gouvernement a créé une section nommée « EH » à partir du bâtiment où elle était basée, « Electra House* ». Elle était dirigée par Robert Vansittart et Campbell Stuart, et j'ai découvert que 12 stations de radio y étaient utilisées, mais je ne pensais pas auparavant que
Radio Normandie en faisait partie. Le capitaine Plugge était au courant et a contribué à la mise en place d'accords avec Radio Toulouse, Strasbourg et Juan-les-Pins. Mais il n'était ni populaire ni digne de confiance au sein du gouvernement et, malgré ses offres, son implication fut limitée. Plusieurs sociétés et organisations furent créées pour dissimuler ces projets sous diverses couvertures. L'une d'elles était « The Travel Association » à Paris, qui disposait de studios, d'installations d'enregistrement et de circuits audio pour certaines stations de radio.
*Ndw : Pendant la Seconde Guerre mondiale, Electra House joua un rôle secret.Le ministère des Affaires étrangères y créa un groupe spécial, le Département EH, du nom de son siège, Electra House. Associé au Special Operations Executive (SOE), EH avait une mission importante : écouter secrètement les messages diplomatiques des ambassades étrangères.
< Au début, John Reith le directeur général de la BBC fut sollicité pour une collaboration avec la BBC mais il la refusa. Cependant, de nombreux membres du personnel d'EH avaient auparavant travaillé à la BBC et, lors des périodes de forte affluence aux studios d'EH, ils organisaient l'accès.
Il y avait un célèbre studio de la BBC à Maida Vale
(Londres), qui a récemment été vendu (nov
2022). J'y ai fait une visite d'adieu avec des retraités. Sur un mur, une grande affiche indiquait notamment :
« Les studios servaient également à la production d'émissions pour Radio Normandie aujourd'hui disparue ». Normandie s'écrit à la française. J'ai fait quelques recherches plus approfondies et découvert qu'il y avait un émetteur à ondes courtes de 500 watts sur le toit, fonctionnant sur 7 260 kHz. Je soupçonne qu'il servait à l'audio de Radio Normandie. Les archives de la BBC sont désormais fermées aux chercheurs, je ne peux donc plus en savoir plus à ce sujet. Je sais, grâce à des rapports techniques de la BBC, que Maida Vale était utilisé pour des activités d'EH.
La semaine dernière, je suis allé aux Archives nationales du Royaume-Uni pour voir si je pouvais obtenir davantage de fonds, mais je n'ai rien trouvé. Cependant, j'ai découvert qu'après le début de la guerre, certaines personnes souhaitaient conserver Radio Normandie, notamment John Reith, alors au ministère de l'Information. C'est ironique, car il s'opposait farouchement à la radio commerciale étrangère. En 1938, le gouvernement constata qu'il ne pouvait maintenir l'exploitation d'EH sans un changement de politique envers les stations commerciales et en informa Reith. Il démissionna immédiatement (le 30 juin 1938). S'il avait été informé que des installations de la BBC avaient été utilisées à son insu, il aurait été furieux (...).
Des
programmes destinés à Radio Normandie
Je soupçonne que l'émetteur à ondes courtes de Maida Vale envoyait des
programmes à Radio Normandie pour les intégrer à sa sortie. J'ignore quand l'émetteur sur 7260 kHz a été installé ou utilisé, mais il est similaire à celui d'un autre bâtiment londonien qui servait à envoyer des programmes par ondes courtes au Liechtenstein, dans le cadre d'un autre projet « EH ». En 1941, l'émetteur servait à transmettre les signaux d'ordre aux reporters mobiles de la BBC. Ces transmissions ont effectivement été entendues par des passionnés de radio des environs.
Une campagne est en cours pour rouvrir les archives de la BBC et, si elle aboutit, j'en saurai peut-être davantage. Je vous
tiendrai au courant si je découvre d'autres
informations.
Jeff
Les studios de la BBC à Maida Valde (Londres)