1923 : création d'un radio-club à Fécamp 1926 : l'émetteur EF8IC, installé dans la villa Vincelli-la-Grandière, fonctionne l'hiver avec quelques watts en téléphonie et en télégraphie. Il est entendu partout en Europe et jusqu'en Amérique 18 novembre 1926 : abandon du statut de poste particulier et devient "Radio Fecamp" avec 50 watts de puissance. Premières émissions de Radio Fécamp sur la longueur d'onde : 200 m 1927 : émissions avec chanteurs accompagnés au piano
7 juillet 1928 : émissions le samedi soir - appel à la publicité - changement de nom en celui de "Radio Normandie" 24 janvier 1929 : d’abord ignorée sur la liste des stations autorisées par le décret de juillet 1928, Radio Normandie bénéficie tardivement d'une autorisation d'émettre grâce à l'intervention d'un député du Havre et du Ministre du Commerce et de l'Industrie
16 février 1929 : décret gouvernemental reconnaissant les droits de l'émetteur de Fécamp, grâce au soutien du député Georges Bureau Juillet 1929 : les radios clubs de la région créent la Fédération des Radios-Clubs de Haute-Normandie - Transformation de la salle de réunion de la rue Georges Cuvier en auditorium (studio), le rez-de-chaussée de Vincelli-la-Grandière devient la salle de retransmission pour les concerts Pâques 1929 : Francine Lemaître première speakerine est engagée puis c'est le tour d'Oncle Roland (Roland Violette) 1929 : installation de 2 antennes de 30 mètres sur la colline (sente de la Fromagerie) à 300 mètres de Vincelli - émissions en soirée 3 fois par semaine - constitution de la société anonyme "Emissions Radio Normandie" au capital de 80 000 francs Mars 1930 : émissions le lundi, mercredi, jeudi et vendredi 25 avril 1930 : autorisation d'utiliser les lignes téléphoniques pour relier les studios des radios-clubs à l'émetteur et inauguration du premier relais téléphonique donné depuis l'Hôtel de la Poste en présence de Georges Bureau, député et M. Couturier, maire de Fécamp 30 mai 1930 : l'Association des Auditeurs de Radio Normandie est fondée 26 septembre 1930 : ouverture d'un auditorium à l'Hôtel Frascati au Havre en présence de Léon Meyer, maire du Havre Octobre 1930 : le Conseil Général de Seine-Inférieure vote une subvention de 20 000 francs pour Radio-Normandie - la station s'entend confortablement dans un rayon de 1 000 kilomètres autour de Fécamp (la nuit évidemment)
21 mars 1931 : augmentation du capital de la Société des émissions Radio-Normandie à 500 000 francs
Juin 1931 : deux émissions quotidiennes, l'une à midi commençant avec le carillon de la Bénédictine et la sirène de cette usine annonçant la fin du travail, l'autre le soir à partir de 20 heures 26 juin 1931 : création et inauguration de l'auditorium de Rouen (Hôtel de Ville)
29 juin 1931 : essai d'émission en langue anglaise de minuit à 1 h du matin sur 246 m 11 octobre 1931 : première émission régulière en anglais de l'International Broadcasting Company, pendant les pauses des émissions en français. Longueur d'ondes 246 m avec 8 kW 18 novembre 1931 : création de l'auditorium du Tréport-Eu-Mers 22 novembre 1931 : Sur Radio Normandie, première émission en anglais parrainée : Philco Slumber Hour
1932 : constitution des sections en Basse-Normandie avec Caen, Trouville et Deauville 31 janvier 1932 : Radio Normandie augmente le nombre d’heures en anglais : neuf heures le dimanche (de 18 h jusqu’à 3 h du matin), et deux heures en semaine (de 23 h jusqu’à 1 h du matin). 1er février 1932 : les antennes sont surélevées à 50 mètres - Radio Normandie est aussi la première station française de télévision ; Henri de France inventeur havrais réussit la transmission d'images de Fécamp jusqu'au Havre via l'émetteur de Radio Normandie
8 février 1932 : crise grave dans l'histoire de la station, le fondateur Fernand Le Grand soucieux d'augmenter les ressources de la station n'a pas craint de louer des heures d'antenne à un parti politique de droite. L'affaire fait scandale et la section rouennaise de l'association des auditeurs démissionne en bloc en expliquant :"Le conseil considérant qu'il s'est proposé lors de la fondation de la section, un but de décentralisation artistique et d'information régionale, qu'il s'est interdit en complet accord avec M. Le Grand, toute incursion dans le domaine politique, s'étonnant que M. Le Grand ait cru devoir s'écarter de cette règle en mettant son poste à disposition d'un parti politique en vue de la propagande électorale, et ce, au lendemain du jour où il vient de recevoir une subvention de 25 000 francs du conseil général, estime dans ces conditions qu'il ne peut continuer sa collaboration et décide, à l'unanimité, de démissionner..." La polémique qui s'ensuit dans la presse régionale va mettre en cause les émissions anglaises de la station ainsi que sa puissance "usurpée". (source L'histoire de la radio par René Duval) 8 avril 1932 : Fernand Le Grand est contraint de faire marche arrière et répond : "... Je suis heureux de vous faire savoir que notre conseil d'administration a décidé d'interdire les émissions politiques... Radio Normandie avait cru bien faire en donnant la possibilité à tout le monde de faire ces émissions. Nos auditeurs sont contre ce genre de causerie. Radio Normandie désirant éviter à tout prix la discorde entre ses auditeurs a trouvé sage d'interdire toute politique au micro. Dans ces conditions, la manière de voir différente qui nous avait un moment séparés n'existe plus... Nous osons espérer qu'il nous sera possible comme dans le passé, de collaborer étroitement et de continuer depuis notre auditorium de Rouen, les retransmissions qu'il vous appartiendra d'organiser..." La semaine suivante, après deux mois d'abstention, l'auditorium rouennais installé à l'Hôtel de Ville reprend ses émissions du jeudi sur la station normande. (source L'histoire de la radio par René Duval) 17 avril 1932 : dans les émissions anglaises, création d'un programme pour les enfants "The Children's corner" 5 juin 1932 : accord avec le Journal de Fécamp pour lire les petites annonces à l'antenne. Passage à la longueur d'onde de 223 m Juillet 1932 : arrivée de l'émission destinée aux jeunes "L'heure enfantine" présentée par Francine et Roland avec la collaboration de Mireille Kermor et la troupe du Théâtre du Petit Monde de Fécamp Avril 1933 : passage à 226 m - construction de deux pylônes de 100 et 113 mètres à la place des mâts existants - les émissions en anglais totalisent maintenant 6 h 30 en semaine et 12 h le dimanche Mai 1933 : campagne de dénigrement anti-Radio-Normandie orchestrée par une certaine presse 6 juillet 1933 : les PTT coupent les lignes téléphoniques en réponse à la puissance d'émission trop élevée et non respectée de Radio-Normandie et ordonnent un retour à... 700 watts ! Fin 1933 : un service d'information est créé avec un premier bulletin à 7 h. A minuit, les nouvelles de Londres et à 1 h du matin les nouvelles de Paris en français - L'arrivée du "Ruban sonore", un procédé d'enregistrement sonore sur film 16 mm facilite la prise de son et sa diffusion en différé 26 décembre 1933 : un décret stipule que les radios françaises devront se conformer aux dispositions de la Convention européenne de Lucerne 1934 : horaire des émissions en anglais : semaine de 11 h 30 à 12 h ; de 16 h 30 à 18 h et de 23 h à 1 h 00 (total 4 h) ; Le dimanche de 10 h à 12 h ; de 14 h à 18 h 30 et de 21 h 30 à 1 h (total 10 h). Les émissions en français étaient diffusées dans les créneaux restants, sauf la nuit
14 janvier 1934 : prévision de passage sur 206 m conformément au plan de Lucerne - le rétablissement des lignes téléphoniques est promis par le ministère des PTT 19 janvier 1934 : Premier numéro de Radio Pictorial, qui donne le détail des programmes en anglais de Radio Normandie et Radio Luxembourg, etc. Il paraîtra pour la dernière fois le 8 septembre 1939.
4 février 1934 : longueur d'onde : 206 m
Juillet 1934 : parution du "Sans-filiste de Normandie", le journal de l'association des auditeurs 22 septembre 1934 : inauguration de la "Maison de la Radio" rues de Boulogne et Georges Cuvier, équipée d'un studio de 16 m x 6 m 14 avril 1935 : passage à 269,5 m
7 août 1935 : Georges Mandel, ministre des postes, signe le décret autorisant le transfert de la station à Louvetot (6 km au nord de Caudebec-en-Caux) 30 novembre 1935 : pose de la première pierre de l'émetteur de Louvetot en présence de M. Pellenc, inspecteur général de la radiodiffusion représentant le ministre, et de nombreuses personnalités 1937 : l'IBC (International Broadcasting Company) qui gère les programmes anglais crée de nouveaux studios plus grands à Londres. 12 juillet 1937 : sur Radio Normandie, début de "Laugh and grow fit" (Joe Murgatroyd et sa femme "Poppet").
1938 : l'Association des Auditeurs de Radio-Normandie groupe plus de 32 000 adhérents - La situation politique se dégrade et M. Le Grand craint une nationalisation de son poste. Il envisage d'établir un nouvel émetteur à l'étranger comme les Iles anglo-normandes par exemple
17 mars 1938 : passage à 212,6 m 20 mars 1938 : Début de Radio Normandy Calling, avec Roy Plomley.
12 décembre 1938 : les émissions cessent depuis Fécamp et reprennent sur 274 m depuis Louvetot de 6 h 30 à 1 h du matin. Les programmes proviennent du château de Caudebec 4 juin 1939 : inauguration officielle des nouvelles installations à Louvetot 3 septembre 1939 : le décret tombe comme un couperet : Radio-Normandie est la seule des 12 stations privées en France à être réquisitionnée pour les besoins de la défense nationale. La date de réquisition sera le 8 septembre 7 septembre 1939 : dernière journée d'émission dans l'existence de Radio Normandie depuis Louvetot et Caudebec - La seconde guerre mondiale commence 8 septembre 1939 : Louvetot silencieux est réquisitionné. Pendant ce temps, les installations vacantes à Fécamp depuis le 12 décembre 1938 sont rachetées par un homme d'affaires opportuniste Max Brusset (ex-administrateur évincé du conseil de la Société Radio-Normandie par Fernand Le Grand) qui vient de passer un accord secret avec l'IBC pour se venger de son ancien directeur Fin sept 1939 jusqu'au 3 janvier 1940 : reprise des émissions en anglais depuis l'ancien émetteur de Fécamp toujours opérationnel sur 212,6 m sous le nom "Radio International". Les émissions organisées par l'IBC consistent en programmes enregistrés sans mention des annonceurs publicitaires. Le slogan de la radio est "la station de derrière les lignes (ennemies)". Les émissions ont lieu de 7 à 18 h. Le 3 janvier, les forces militaires françaises exigent l'arrêt de l'émetteur 12 janvier 1940 : les émissions tchécoslovaques et autrichiennes en partance des anciens locaux de Radio-Normandie [devenue Radio International Fécamp] arrêtées le 3.01.1940 pour des raisons militaires, le professeur Milan Janota et le docteur Robert Bauer remercient la ville de Fécamp pour l'inoubliable accueil qui a été réservé aux membres de leur équipe (Le Journal de Fécamp) 10 juin 1940 : 18 heures, à Fécamp, avant l'arrivée prochaine des Allemands, les troupes françaises détruisent l'émetteur et les installations techniques, coupent les câbles de départ vers les antennes. Les pylônes désormais inutiles sont néanmoins sauvegardés 11 juin 1940 : les Allemands envahissent Fécamp, investissent la "Maison de la Radio" rue de Boulogne et y installent leur "Standortkommandantur" 7 novembre 1940 : un des pylônes de Fécamp s'écroule pendant une tempête à 2 h 15 du matin. Début 1941 : l'émetteur de Louvetot occupé par les troupes allemandes passe dans le giron de la Propaganda Abteilung et diffuse Radio Paris (radio pro-nazie) avec une puissance de 60 kW (?)
NB : 60 kW ? Reste à confirmer. Normalement il n'y avait ici que l'émetteur de 25 kW 12 novembre 1943 : à Fécamp, les Allemands dynamite le dernier pylône intact pouvant servir d'amer à l'aviation alliée (repère possible pour l'aviation alliée). Cette date marque la fin de l'épopée radio à Fécamp. 11 août 1944 : vers minuit, un gros bi-moteur allemand qui revenait d'un raid sur l'Angleterre, toucha le pylône. La violence du choc le désempara et il alla s'écraser dans une cour de ferme. Les membres de l'équipage furent carbonisés. L'ennemi qui occupait la station pensait qu'il s'agissait d'un avion anglais mais à leur joie, succéda la stupeur quand ils virent que c'était un avion allemand (d'après la presse locale)
Août 1944 : les Allemands abattent complètement le pylône de l'émetteur de Louvetot (une manie ?), le bâtiment principal est saccagé et le toit incendié. Néanmoins les générateurs d'électricité sont épargnés et pourront être réutilisés pour alimenter une minoterie voisine, dès la retraite des Allemands. La farine obtenue a permis aux boulangeries de la région, de relancer la production de pain Novembre 1944 : les stations privées françaises sont réquisitionnées par l'Etat 23 mars 1945 : le monopole d'Etat de la radiodiffusion est en place : les autorisations d'exploiter des postes privés en France sont supprimées. Le réseau privé d'avant guerre n'a plus aucune chance de renaître. Le décret Teitgen, du nom du premier ministre de l'information du général de Gaulle, élimine purement et simplement les postes privés sans aucune indemnité. Pendant la guerre, Fernand Le Grand vend à l'agence Havas présidée par Léon Régnier, une grande partie de ses actions. De ce fait la majorité du poste Radio Normandie appartient à l'agence Havas sauf pour 25 % qui restent la propriété de personnes privées. L'émetteur de Louvetot servira de relais aux postes d'Etat, loué à la RTF. La Société anonyme "Emissions Radio Normandie" reste donc en sommeil (selon "Radios privées, radios pirates" de F. Ténot) Mai 1945 : L'émetteur de Louvetot reprend du service comme relais de la RTF
28 février 1952 : levée de la réquisition de l'émetteur de Louvetot Mars 1952 : Louvetot, toujours la propriété de la Société des Emissions Radio Normandie, devient relais de "La Chaîne Parisienne" sur 214 m - 20 kW 6 octobre 1953 : décès à Fécamp de Monsieur Fernand Le Grand (57 ans) | 1923 : creation of a radio club in Fécamp
1926 : the EF8IC transmitter, installed in the villa Vincelli-la-Grandière, works in winter with a few watts for telephony and telegraphy. It is heard throughout Europe and as far away as America.
18 November 1926 : the station abandons its status as a private station and becomes "Radio Fecamp" with 50 watts of power. First broadcasts of Radio Fécamp on the wavelength of 200 m
1927 : broadcasts with singers accompanied by the piano
7 July 1928 : broadcasts on Saturday evenings - call for advertising - change of name to "Radio Normandie
24 January 1929 : initially ignored on the list of stations authorised by the decree of July 1928, Radio Normandie is granted a broadcasting authorisation thanks to the intervention of a member of parliament from Le Havre and the Minister of Trade and Industry
16 February 1929 : government decree recognising the rights of the Fécamp transmitter, thanks to the support of the MP Georges Bureau
July 1929 : the radio clubs of the region create the Fédération des Radios-Clubs de Haute-Normandie - Transformation of the meeting room of the rue Georges Cuvier into an auditorium (studio), the ground floor of Vincelli-la-Grandière becomes the broadcasting room for concerts
Easter 1929 : Francine Lemaître is hired as the first french announcer, then it's Uncle Roland's turn (Roland Violette)
1929 : installation of 2 antennas of 30 meters on the hill (sente de la Fromagerie) at 300 meters from Vincelli - evening broadcasts 3 times a week - constitution of the limited company "Emissions Radio Normandie" with a capital of 80 000 francs
March 1930 : broadcasts on Monday, Wednesday, Thursday and Friday
25 April 1930 : authorisation to use the telephone lines to link the radio club studios to the transmitter and inauguration of the first telephone relay from the Hôtel de la Poste in the presence of Georges Bureau, MP and Mr Couturier, Mayor of Fécamp
30 May 1930 : The Radio Normandie listeners' association is founded
26 September 1930 : opening of an auditorium at the Hôtel Frascati in Le Havre in the presence of Léon Meyer, Mayor of Le Havre
October 1930 : the General Council of Seine-Inférieure votes a grant of 20,000 francs for Radio-Normandie - the station can be heard comfortably within a radius of 1,000 kilometres around Fécamp (at night, of course)
21 March 1931: increase in the capital of the Société des émissions Radio-Normandie to 500,000 francs
June 1931 : two daily broadcasts, one at noon starting with the Benedictine carillon and the siren of this factory announcing the end of work, the other in the evening from 8pm
26 June 1931: creation and inauguration of the Rouen auditorium (City Hall)
29 June 1931: trial broadcast in English from midnight to 1am on 246m
11 October 1931: first regular broadcast in English by the International Broadcasting Company, during the breaks in the French programmes. Wavelength 246 m with 8 kW
18 November 1931: creation of the Le Tréport-Eu-Mers auditorium
22 November 1931: On Radio Normandie, first sponsored English programme: Philco Slumber Hour
1932 : constitution of sections in Lower Normandy with Caen, Trouville and Deauville
31 January 1932 : Radio Normandie increases the number of hours in English: nine hours on Sundays (from 6 p.m. to 3 a.m.), and two hours on weekdays (from 11 p.m. to 1 a.m.).
1 February 1932 : antennas are raised to 50 metres - Radio Normandie is also the first French television station; Henri de France, an inventor from Le Havre, succeeds in transmitting images from Fécamp to Le Havre via the Radio Normandie transmitter
8 February 1932 : a serious crisis in the history of the station, the founder Fernand Le Grand, anxious to increase the station's resources, did not hesitate to rent airtime to a right-wing political party. The affair caused a scandal and the Rouen section of the listeners' association resigned en bloc, explaining: "The council, considering that when the section was founded, it had proposed a goal of artistic decentralisation and regional information, that it had forbidden itself, in complete agreement with Mr. Le Grand, any incursion into the political domain, and being astonished that Mr. Le Grand thought it necessary to depart from this goal. Le Grand thought it necessary to depart from this rule by making his post available to a political party for election propaganda, and this on the day after he had just received a subsidy of 25,000 francs from the General Council, considers under these conditions that he cannot continue his collaboration and decides, unanimously, to resign... The ensuing controversy in the regional press questioned the station's English broadcasts and its "usurped" power. (source L'histoire de la radio by René Duval)
8 April 1932 : Fernand Le Grand is forced to back down and replies: "... I am pleased to inform you that our board of directors has decided to ban political broadcasts... Radio Normandie had thought it was doing the right thing by giving everyone the opportunity to make these programmes. Our listeners are against this kind of talk show. Radio Normandie, wishing to avoid discord among its listeners at all costs, found it wise to ban all politics from the microphone. Under these conditions, the different way of seeing things that had separated us for a while no longer exists... We dare to hope that it will be possible for us, as in the past, to collaborate closely and to continue, from our auditorium in Rouen, the retransmissions that you will be responsible for organising...". The following week, after two months of abstention, the Rouen auditorium installed in the Hôtel de Ville resumed its Thursday broadcasts on the Normandy station. (source L'histoire de la radio by René Duval)
17 April 1932 : in the English programmes, creation of a programme for children "The Children's corner".
5 June 1932 : agreement with the Journal de Fécamp to read the classified ads on air. Change over to a 223 m wavelength
July 1932 : arrival of the Children's Hour programme "L'heure enfantine" presented by Francine and Roland with the collaboration of Mireille Kermor and the troupe of the Théâtre du Petit Monde of Fécamp April 1933 : increase to 226 m - construction of two towers of 100 and 113 metres in place of the existing masts - English programmes now total 6.5 hours on weekdays and 12 hours on Sundays
May 1933 : anti-Radio-Normandy smear campaign orchestrated by a certain press
6 July 1933 : the PTT cuts the telephone lines in response to Radio-Normandie's excessively high and disregarded transmission power and orders a return to... 700 watts!
End of 1933 : an information service is created with a first bulletin at 7am. At midnight, news from London and at 1am news from Paris in French - The arrival of the "Ruban sonore", a sound recording process on 16mm film facilitates sound recording and broadcasting
26 December 1933 : a decree stipulates that French radio stations must comply with the provisions of the Lucerne European Convention
1934 : the schedule for English-language broadcasts is as follows : weekdays from 11.30am to 12pm ; from 4.30 p.m. to 6 p.m. and from 11 p.m. to 1 a.m. (a total of 4 hours) On Sundays from 10 a.m. to 12 noon ; 14:00-18:30 and 21:30-1:00 (total 10:00). French programmes were broadcast in the remaining slots, except at night
14 January 1934 : 206 m passage forecast according to the Lucerne plan - restoration of telephone lines promised by the Ministry of PTT
19 January 1934 : First issue of Radio Pictorial, which gives details of the English programmes of Radio Normandie and Radio Luxembourg, etc. It will last appear on 8 September 1939.
4 February 1934 : Wavelength: 206 m
July 1934 : Publication of "Sans-filiste de Normandie", the newspaper of the listeners' association
22 September 1934 : Inauguration of the "Maison de la Radio" in Rue de Boulogne and Rue Georges Cuvier, equipped with a 16 m x 6 m studio
14 April 1935 : increase in size to 269.5 m
7 August 1935 : Georges Mandel, Minister of Posts, signs the decree authorising the transfer of the station to Louvetot (6 km north of Caudebec-en-Caux)
30 November 1935 : laying of the foundation stone of the Louvetot transmitter in the presence of Mr Pellenc, the minister's representative for radio broadcasting, and numerous personalities
1937 : the IBC (International Broadcasting Company), which manages English programmes, creates new, larger studios in London.
12 July 1937 : "Laugh and grow fit" (Joe Murgatroyd and his wife "Poppet") starts on Radio Normandie.
1938 : the Radio Normandie Listeners' Association has over 32,000 members - The political situation is deteriorating and Mr. Le Grand fears the nationalisation of his station. He considers establishing a new transmitter abroad, such as in the Channel Islands for example.
17 March 1938 : Changeover to 212.6 m
20 March 1938 : Radio Normandy Calling begins, with Roy Plomley.
12 December 1938 : broadcasts cease from Fécamp and resume on 274 m from Louvetot from 6.30 am to 1 am. The programmes come from the château of Caudebec.
4 June 1939 : official inauguration of the new facilities at Louvetot
3 September 1939 : the decree falls like a knife: Radio-Normandie is the only one of the 12 private stations in France to be requisitioned for the needs of national defence. The date of requisition will be 8 September
7 September 1939 : last day of broadcasting in the existence of Radio Normandie from Louvetot and Caudebec - The Second World War begins
8 September 1939 : Silent Louvetot is requisitioned. During this time, the installations vacant in Fécamp since 12 December 1938 are bought by an opportunist businessman Max Brusset (ex-director ousted from the board of the Société Radio-Normandie by Fernand Le Grand) who has just made a secret agreement with the IBC to take revenge on his former director
End of September 1939 to 3 January 1940: resumption of broadcasts in English from the old Fécamp transmitter still operational on 212.6 m under the name "Radio International". The broadcasts organised by the IBC consisted of recorded programmes without mention of advertisers. The slogan of the radio is "the station behind the (enemy) lines". The broadcasts take place from 7 am to 6 pm. On 3 January, the French military forces demanded that the transmitter be shut down
12 January 1940 : Czechoslovak and Austrian broadcasts from the former premises of Radio-Normandie [now Radio International Fécamp] stopped on 3.01.1940 for military reasons, Professor Milan Janota and Doctor Robert Bauer thank the town of Fécamp for the unforgettable welcome given to the members of their team (Le Journal de Fécamp)
10 June 1940 : 6 p.m., in Fécamp, before the Germans arrived soon, French troops destroyed the transmitter and the technical installations and cut the cables leading to the antennas. The pylons, now useless, were nevertheless saved.
11 June 1940 : the Germans invade Fécamp, take over the "Maison de la Radio" in the rue de Boulogne and install their "Standortkommandantur" there
7 November 1940 : one of the pylons in Fécamp collapses during a storm at 2.15 am.
Early 1941 : the transmitter of Louvetot occupied by the German troops becomes part of the Propaganda Abteilung and broadcasts Radio Paris (pro-Nazi radio) with a power of 60 kW (?)
NB : 60 kW ? To be confirmed. Normally there was only the 25 kW transmitter here
12 November 1943 : in Fécamp, the Germans dynamited the last intact pylon that could serve as a landmark for the Allied air force. This date marks the end of the radio epic in Fécamp.
11 August 1944 : around midnight, a large German twin-engine plane returning from a raid on England hit the pylon. The violence of the impact disabled it and it crashed into a farmyard. The crew members were burnt to a crisp. The enemy occupying the station thought it was a British plane but their joy was replaced by astonishment when they saw it was a German plane (according to the local press)
August 1944 : the Germans completely knocked down the pylon of the Louvetot transmitter (a mania?), the main building was ransacked and the roof burnt. Nevertheless, the electricity generators were spared and could be reused to power a nearby flour mill once the Germans had retreated. The flour obtained allowed the bakeries of the region to restart the production of bread
November 1944 : the French private stations are requisitioned by the government
23 March 1945 : the state monopoly of broadcasting is in place: authorisations to operate private stations in France are abolished. The pre-war private network had no chance of being revived. The Teitgen decree, named after General de Gaulle's first Minister of Information, simply eliminated private stations without any compensation. During the war, Fernand Le Grand sold a large part of his shares to the Havas agency chaired by Léon Régnier. As a result, most of the Radio Normandie station belonged to the Havas agency, except for 25% which remained the property of private individuals. The Louvetot transmitter was used as a relay for the state stations, rented from the RTF. The Société anonyme "Emissions Radio Normandie" therefore remained dormant (according to "Radios privées, radios pirates" by F. Ténot)
May 1945: The Louvetot transmitter resumes service as a relay for the RTF
28 February 1952 : the requisition of the Louvetot transmitter is lifted
March 1952 : Louvetot, still owned by the Société des Emissions Radio Normandie, becomes a relay station for "La Chaîne Parisienne" on 214 m with 20 kW
6 October 1953 : death of Mr Fernand Le Grand (57 years old) in Fecamp |